Constellation Argo Navis-Le Navire

On peut voir une barque égyptienne en dessous de la vache couchée sur le Zodiaque de Denderah :

Agrandissons-la :

Les Anciens Egyptiens ont stylisé la Constellation Argo Navis le Navire sous la forme d’une barque typiquement égyptienne.

Le Navire dans l’Egypte Ancienne : 

On parle souvent de la Barque Solaire chère aux Anciens Égyptiens mais il pourrait aussi symboliser la barque qu’utilisa la Déesse Isis lorsque elle rechercha les morceaux du corps de Osiris éparpillés dans le fleuve Nil :

Isis fût depuis l’Antiquité, considérée comme la Déesse des Marins, le Phare d’Alexandrie fût d’ailleurs construit pour honorer son culte, de nombreux ports lui dressaient un temple à cet effet, par ex à Délos.

Même les Romains, vénéraient Isis sous l’appellation « Navigium Isidis » qui rappelle le voyage d’Isis.

La Navigation tient une grande place dans la culture Egyptienne. Les bateaux de grande dimension sont construits en bois bien que l’Egypte soit peu pourvue de ce matériau. Les peintures et les barques funéraires retrouvées montrent le degré de perfection atteint par les Egyptiens dans le domaine de la construction navale.

Le mode de propulsion des grands bateaux se fait à l’aviron, les rameurs sont assis et regardent vers l’arrière du bateau. De grands avirons de gouverne, à l’arrière, permettent aux timoniers, debout, de manoeuvrer le bateau. Presque tous les grands bateaux sont également pourvus d’une voile, les vents dominants du nord permettent de remonter le fleuve à la voile. Sous l’Ancien Empire, une seule sorte de voile est connue : la voile en toile carrée constituée de laizes disposées horizontalement. Ses dimensions imposantes varient en fonction de la taille du navire.

La navigation sur mer :

Les Egyptiens de l’Antiquité n’ont pas seulement navigué sur le Nil, ils se sont aventurés sur les mers et ont même effectué la première circumnavigation de l’Afrique connue.
Vers 600 avant notre ère, le pharaon Néchao ou Nécôs organisa une expédition qu’il confia à des marins phéniciens avec pour but de faire le tour de l’Afrique. Les détails de ce périple, rapportés par Hérodote, semblent très probables.

« Le roi d’Égypte Nécôs fit partir des vaisseaux montés par des Phéniciens avec pour mission de revenir en Égypte par les Colonnes d’Héraclès et la mer septentrionale. Partis de la mer Erythrée les Phéniciens parcoururent la mer méridionale : à l’automne ils débarquaient sur la côte de Libye, à l’endroit où les avait menés leur navigation, ensemençaient le sol et attendaient la récolte ; la moisson faite, ils reprenaient la mer. Deux ans passèrent ainsi ; la troisième année, ils doublèrent les Colonnes d’Héraclès et retrouvèrent l’Egypte. Ils rapportèrent un fait que j’estime incroyable : en contournant la Libye, disent-ils, ils avaient le soleil à leur droite. » Hérodote, L’Enquête (livre 4, § 42), traduit par Andrée Barguet.

Non seulement le calendrier décrit correspond bien au vent et courant favorable à cette circumnavigation (pour descendre puis remonter la côte africaine), mais de plus, le fait « incroyable » du changement de position du soleil montre bien que les marins ont dépassé l’équateur.

Un autre témoignage renforce la probable capacité des Egyptiens à effectuer de longs voyages en mer. Il s’agit de bas-reliefs sur les parois du temple de Deir El Bahri, près de Louxor, qui montrent cinq bateaux qui embarquent pour un mystérieux « pays de Pount » à la demande de la reine-pharaon Hatchepsout (1480 à 1460 av JC).

On pensait que ce voyage avait dû s’effectuer sur la mer Rouge pour gagner les côtes africaines au sud de l’empire mais on n’en avait aucune preuve archéologique jusqu’en 2005, quand Rodolfo Fattovich, de l’Université de Naples, eut l’idée de fouiller le site de Mersa Gawasis sur la côte égyptienne de la Mer Rouge. Il découvrit alors des cordages et des pièces de bois provenant de bateaux. Devant les abris, une pile de caisses en bois, comme déposée la veille, attendait les chercheurs, sur l’une des caisses, des inscriptions en hiéroglyphes mentionnaient « les richesses du Pount ».

Pour apporter la preuve scientifique de la capacité maritime des Égyptiens, l’archéologue américaine, Cheryl Ward, spécialiste de la nautique ancienne, décida de reconstruire la réplique de l’un des navires de la flotte d’Hatchepsout pour vérifier s’il pouvait naviguer.

Cette aventure est racontée dans un documentaire passionnant de Stéphane Bégoin (« Quand les Egyptiens naviguaient sur la mer Rouge ») qui retrace les étapes de la construction du Min puis sa navigation, avec succès, sur la Mer Rouge.

Les Navires de Khéops : 

Tout le Monde ou presque connaît le bateau reconstitué retrouvé au pied de la Grande Pyramide et exposé dans une salle construite exprès pour lui.

Ses dimensions sont 43 mètres de long et 6 m de large, il s’agit donc d’un grand navire pouvant transporter un équipage d’ailleurs cet équipage est nécessaire vu le nombre de rames. Le plus étonnant est qu’on a retrouvé un navire identique qui n’a pas été remonté de l’autre côté de la Grande Pyramide. 

Aussi étrange et ridicule que cela puisse paraître, les égyptologues nomment ce navire sous l’appellation « barque solaire ». D’après eux, le Pharaon Khéops comme l’acteur Jean-Claude Van Damme se serait servi de ses deux navires pour atteindre l’Au-delà, une jambe sur chaque navire…: 

Certains égyptologues notamment affiliés au Musée du Louvre ont du mal à concevoir que les Anciens Egyptiens étaient aussi de fameux marins en plus d’être de fameux architectes, de fameux médecins, de fameux en tout, puisque nous leur devons tout de la bière en passant par la fabrication du pain, etc…et notre astronomie.

Le navire grec et la Caravelle :

Après l’analyse égyptienne de la constellation Argos Navis, abordons cette fois les navires Grecs. On connaît de multiples aventures avec des héros Grecs comme Ulysse, Jason, etc…Plutôt que de vous raconter le mythe de Jason que tout le Monde connaît, voici un  navire grec comme celui qui aurait pu transporté Jason et ses Argonautes  :

et voici comment on ( Andreas Cellarius dans son « Harmonia Macrocosmica » en 1661 ) représentait le navire Argo sur les cartes astronomiques :

On constate que la Constellation Argo a évoluée avec l’imagination des astronomes depuis le navire Argo « à la grecque » qui se rapproche bien plus de la barque solaire du Zodiaque Egyptien que d’un voilier moderne du 19e siècle.

On constate aussi que le navire grec ne possède pas de Poupe à la manière des caravelles pourtant on parle de Puppis pour la poupe, de Vela pour les voiles et de Carena pour la carêne lorsqu’on évoque cette constellation. Voici un tableau avec les différents navires que les astronomes ont transposé sur Argo Navis, on constate que chacun y est allé pour la promotion du navire de son époque faisant passer au second plan la forme antique de la constellation :

Argo Navis n’est pas une caravelle : 

Aussi loin que l’on peut remonter pour retrouver la première représentation de Argos Navis, on tombera sur une anomalie et pas des moindres, en effet, Argo Navis est censé être un bateau antique grec alors pourquoi sur l’Atlas Farnese, artefact daté du IIe siècle de l’empire Romain, le plus ancien qui nous soit parvenu on peut y voir un bateau ressemblant à une caravelle comme la Santa Maria de C. Colomb ci-dessus ?.

Voici ci-dessous Argo Navis, comme Mercator l’a fait représenter sur un de ses globes, on remarque une grand similitude entre les deux navires qui pourtant ne devraient pas dater de la même époque :

La Caravelle reconnaissable à sa poupe ( arrière d’un bateau ) est un navire apparu seulement à partir du 15e siècle, dans ce cas, il est fort probable que l’Atlas Farnese ne date pas du IIe siècle mais plutôt du 15e siècle.

Pour terminer, il faut savoir qu’en réalité, il n’y a pas 88 Constellations puisque les 3 parties d’Argo Navis ne sont pas des constellations différentes, il s’agit seulement de trois éléments indispensables pour désigner un navire. De nombreux astronomes prétendent que ce serait Nicolas Louis Lacaille (1713-1762) qui aurait divisé la constellation Argo Navis en trois parties distinctes ( Puppis la Poupe, Carina la Carêne et Vela la Voile ) mais c’est une fausse rumeur éhontée. Il suffit d’observer la carte de cet astronome français pour constater qu’il n’a jamais divisé la constellation Le Navire en 3 parties :

atlas Lacaille

Même chose pour la constellation Serpens que l’on a divisé en deux parties Serpens Caput et Serpens Cauda, il s’agit là aussi d’une seule constellation. Il ne faut pas faire d’un serpent un ver de terre qu’on coupe en deux, en effet pour qu’un serpent vive, il a besoin de son cerveau comme n’importe quel être humain ou animal. Une tête ( Caput ) ne va pas se mettre à pousser au bout de la queue ou de la partie du serpent découpé. La tête et la queue d’un serpent ne peuvent pas être séparés, de fait,  il n’y a donc que 85 constellations n’en déplaise à l’UAI ( Union Astronomique Internationale ).

Influence Chrétienne dans l’Astronomie :

Le ciel astronomique fût, pendant un temps, vers le XVII ième Siècle, peuplé des personnages de la Bible, Argo Navis fût représenté sous les traits de l’Arche de Noé par Julius Schiller dans son Coelum Stellatum Christianum, daté de 1627.

Qui ne connait pas l’histoire de l’Arche de Noé ?

C’est sans aucun doute à cause de l’incursion de l’Église dans le Ciel étoilé, que Argo Navis fût transformé en Arche de Noé.

Peut être avez-vous entendu parler des hiéroglyphes que l’on a retrouvé en Australie ? Bien que si vous n’en avez jamais entendu parler c’est parce qu' »on » ne veut pas explorer cette anomalie dans l’Histoire de l’Egypte Antique comme les égyptologues traditionalistes veulent la conserver. Néanmoins et sans pour autant affirmer que ces hiéros sont authentiques, ils méritent qu’on s’y attarde un peu dans cet article consacré aux Navires selon la constellation Argos Navis.

Les Hiéroglyphes de Gosford ou les Premiers Marins Egyptiens : 

Gosford est une ville de Nouvelle-Galles du Sud, située à 75 km au nord de Sydney, sur l’estuaire de la Hawkesbury River et sur la Brisbane Water :

Sur cette image, sont rassemblés quelques-uns des 120 hiéroglyphes retrouvés sculptés sur des parois cabossées naturellement de cette région en Australie en 1975 :
Voici ci-dessous ces hiéroglyphes dont un grand nombre évoquent Khéops comme on peut le voir avec les quelques sereks ( ancêtres des cartouches ) contenant le nom de ce pharaon :
La presse relaya cette extraordinaire découverte mais le milieu de l’égyptologie s’ingénia à la ridiculiser en supposant que c’est là l’oeuvre d’un plaisantin Australien qui se serait amusé à les graver dans la pierre et on referma le dossier aussitôt.
Cette analyse ne veut pas avec si peu d’analyse de la part des archéologues et des égyptologues prétendre qu’il s’agit là d’un complot visant à cacher la terrible vérité affirmant que les Anciens Egyptiens ont pu navigué jusqu’en Australie pour montrer leur compétence navale mais toutefois, on peut se demander à quoi ont servi les deux grands navires de Khéops retrouvés aux pieds de la Grande Pyramide.
Les Marins Egyptiens : 
On pourrait traduire cet ensemble de hiéroglyphes australo-égyptiens de la manière suivante :
« Nous Marins du Pays de Kmt , sous le règne du pharaon Kufhu, nous sommes passés par ici mais grâce à Noût la Déesse du Ciel, nous pourrons revenir chez nous, car ici à part des kangourous, il fait aussi chaud qu’à la maison« .
Cette mission par voie de mer consista sans doute à continuer à remplir le cercle stellaire de grès connu sous le nom de Zodiaque de Denderah de toutes les constellations visibles dans les deux hémisphères. Les Anciens Egyptiens allaient ainsi pouvoir calculer la taille de la Terre, constater sa rondeur, ect…N’oublions pas que la Marine est à la base de l’Astronomie, c’est un fait historique.
Ou alors s’agit-il d’un naufragé Egyptien blessé, isolé sur cette grande île qu’est l’Australie. Il est seul, le reste de l’équipage a péri mangé par les requins lorsque leur bateau fût entraîné par les courants marins de la Mer Rouge jusqu’au pays des Kangourous s’échouant sur la barrière de corail.
Le survivant arrive à cicatriser ( ou pas ) mais il n’a plus toutes ses forces puisqu’il se sait loin et perdu sans qu’on puisse venir le chercher. Sur place, il explore ce nouveau lieu pour lui. Avant de mourir, à bout de force ou par rage, il tente de nous écrire qu’il a échoué sur cette île, et comme un marin-militaire, il laisse dans son épitaphe son matricule en faisant référence à Khéops sous l’époque duquel il vivait.
Il devait être au moins second sur son navire, sinon, il n’aurait pas survécu en tant que simple rameur…Il fait référence aussi dans son assemblage gravé et éparpillé sur la roche à des notions comme « Que Anubis me prenne en pitié » et il grave des vagues pour rappeler son naufrage.
Il ne s’agissait pas d’un scribe dessinateur on ne peut donc pas exiger de parfaits hiéroglyphes bien alignés.
Cette théorie d’un naufrage est plus probable qu’une colonisation égyptienne en masse en Australie. Il arrive que des marins échouent loin de chez eux et gravent aussi des messages dans la pierre.
Ce marin savait écrire, les hieros de Gosford ne sont pas sacrés mais de simples hiéros comme ceux que l’on peut trouver sur des tessons ou ostracas.
Les Hieros de Gosford sont gravés sur de la vraie roche et non pas sur des murs planes et droits comme dans les Temples. Ils ne sont pas uniformes car il suivent la surface cabossée de la roche.
Restons ouvert d’autant qu’il y a des gravures des barques dans le désert égyptien datant de la période Nagada indiquant que les Egyptiens Antiques pré-dynastiques sont remontés du Lac Victoria jusqu’au Delta du Nil, grâce à des barques dont on a retrouvé les illustrations de ces navires gravée sur de la roche dans ce qui est devenu un désert entre temps.
Que ces hiéroglyphes soient d’époque ou non, ce qui est certain c’est que sans carte stellaire, il est difficile d’envisager des voyages en mer…
L’Egypte est un lieu sur Terre très particulier, parfait pour l’observation des étoiles, ce pays se trouve à 30° de l’équateur, sous le Tropique du Cancer. On peut y observer le ciel étoilé presque dans son ensemble, deux hémisphères en un « seul ».
Diviser l’espace en deux hémisphères est typiquement occidental comme méthode. Mais cette notion d’hémisphère est arbitraire car elle dépend du lieu d’observation que l’on a utilisé pour cartographier le ciel étoile.
Les Anciens Egyptiens pouvaient parfaitement survivre autour des rives du Lac Victoria, pourquoi sont ils remontés sous le soleil aride du désert égyptien alors qu’ils vivaient sous l’humidité tropicale avec des forêts tout autour d’eux ?
La raison est que les Anciens Egyptiens, étaient des passionnés en astronomie comme le précise Diodore de Sicile, ils voulaient établir une carte du ciel étoilé selon les constellations que l’on peut y discerner. Ils ont commencé avec quelques unes et au fil du temps et de leur déplacements, ils ont recensé la grande liste de constellations visibles sur le Zodiaque de Denderah.
Dresser une telle carte stellaire a forcément réclamé un mouvement, un déplacement inévitable, certains anciens égyptiens sont restés sur le pourtour du Lac Victoria et d’autres sont remontés vers le Nord mais sans trop s’écarter de l’Equateur sinon, ils perdaient la vision des constellations du Sud qu’ils avaient identifiés et qui leur servaient de référence.
Une carte stellaire précise du ciel est absolument nécessaire pour voyager en mer à ces époques tant dans l’Antiquité que plus tard.
Evitons de croire que les explorations antiques étaient toutes similaires à celles des Colons d’Europe qui fuirent l’Europe dégoutés par le paiement des impôts à leur souverain.
Selon les courants marins  à partir de la Mer Rouge les courants peuvent vous mener facilement en Australie :
Si on construit une grande barque avec des rames c’est forcément pour naviguer en mer, et il faut tenir compte d’un tas d’informations nécessaires pour tenir l’eau, la quille, la proue, et les navires égyptiens pouvaient parfaitement tenir sur l’eau comme on peut le constater dans cette vidéo :
Il y a parmi les hiéroglyphes d’Australie un cartouche rectangulaire ( Serrek ) typique de l’Ancien Empire qui évoque le nom de Khufu alias Khéops avec un ou les deux oiseaux…On peut voir le même cartouche sur la statuette de 8 cm de Khufu exposé au Musée du Caire :
Khéops le Pharaon qui devait apprécier la Marine autant que l’architecture n’a jamais été retrouvé, sa momie n’a jamais été retrouvée après bientôt deux siècles de fouilles.
Est-ce en Australie que le corps de Khéops se trouve, c’est tout ce qu’on lui souhaite plutôt que d’avoir fini dans le ventre d’un cannibale Occidental à cause du trafic de momies égyptiennes qui avait lieu depuis François 1er ?
Les égyptologues du Monde Entier ont accepté le consensus qu’en égyptien Khéops ( kuːfu ) signifierait  : « Que le dieu Khnoum protège » :
« Que le dieu Khnoum protège » contre qui, contre quoi ?
« Que Knoum le protège » ? Mais Knoum est un Bélier et nous savons que Khéops s’est fait représenté en Lion avec son Sphinx. Au fait, la barbe du Sphinx exposée au British Museum n’a jamais appartenu au Sphinx, elle n’est pas assez large pour le menton du Sphinx dont le visage fait plusieurs mètres de large ( Lire l’enquête : thesecretofthesphinx.wordpress.com ).
Dans le cartouche de Khéops, on observe une limace que certains égyptologues disent être une vipère à cornes mais une vipère à cornes possède un corps bien plus long :
Observons le Serrek ( cartouche rectangulaire ) de Khufu, à l’intérieur : deux oiseaux ( supposées être des cailles ), une limace ( supposée être vipère à cornes ) et un cercle sans point au centre ( supposé être un soleil ) et ces hiéroglyphes donneraient le son khou Fou.
Ce son est pour le moins étrange, puisque le hiéro de la caille suppose qu’un même son est doublé, ce qui donne KuKu et non pas KuFu.
On sait qu’un cercle se prononce Ra depuis que Champollion a paraît il traduit le cartouche de Ramsès. Mais étrangement, ce mot Râ n’est pas prononcé pour Khufu.
Abandonnons cette grotesque traduction  » Khnoum le protège » et servons-nous de nos connaissances en zoologie, voici à quoi ressemble une limace :
La forme de ce gastéropode est bien plus proche de la forme du personnage qui rampe à l’intérieur du Serrek de Khufu. Si on retient cette forme ce n’est pas pour trouver un son mais quelque chose qui évoque cette forme en retenant que cet article est consacré à la Marine. Nous n’avons pas à aller trop loin, puisque nous avons parlé de la Mer Rouge dont la forme évoque une limace :
Si on se fie à la forme de la Mer Rouge et qu’on place cette mer ( dans laquelle des marins égyptiens ont navigué assurément selon la reconstitution d’un navire égyptien d’époque Antique ) entre les deux oiseaux censées être des cailles, on visualisera vue de coté la limace à l’intérieur du serrek de Khéops :
Remplaçons les cailles par un oiseau typique de la région de l’Australie qu’on nomme Kiwi comme celui qu’on déguste. Kiwi comme K de Khufu. Deux Kiwis ça fait K.K. mais le Kiwi a un bec fort long :
Optons plutôt pour le Weka cet oiseau qui vit dans la même région que le Kiwi et qui ressemble davantage à une caille :
Le cercle lui pourrait être la Terre, le Soleil ou la Lune ou encore le Zodiaque de Denderah, si on sait que Khufu a été un navigateur.
On peut remplacer facilement :  « Khnoum le protège » par « J’ai voyagé par la Mer Rouge jusqu’à l’île des Wekas »
C’est ce qu’un Marin aurait voulu qu’on retienne de lui en tant que grand navigateur comme ses barques ( pluôt de grands navires ) en témoignent.
Ces Barques que l’on dit être « les Barques de l’Aller et du Retour du Soleil ( mandjet et mesektet ) durant sa traversée diurne » mais qui mesurent 43 m de long auraient servi uniquement de symboles pour les Anciens Egyptiens.
Faut arrêter le délire, rappelons que Diodore de Sicile a écrit que les AE sont à la base de l’Astronomie, comment auraient ils pu croire à de telles inepties égyptologiques ?
Précisons que le cuivre nécessaire aux instruments et outils des Anciens Egyptiens provenait d’une mine du Sinaï, selon les archéologues, de fait, la Limace n’est pas une idée farfelue, elle désigne une provenance, un lieu géographique, la Mer Rouge.
Khéops aurait pu aussi vouloir qu’on dise de lui qu’il était le fils de Snéfrou, tout simplement.
Ou encore qu’il est le Maître des Pyramides, alors pourquoi juste « Il protège » ?
L’Egyptologie n’est pas une science morte, ouvrons nos ailes et voyageons dans son Histoire en tenant compte des éléments matériels retrouvés grâce à l’archéologie afin qu’une Egyptologie 2.0 remplace celle de l’école du Louvre sur certains artefacts afin d’arrêter le folklore du genre « Il protège »…
Conclusion selon le rasoir d’Ockham :
Chéops fût un marin émérite, c’est ce qui explique pourquoi deux de ses barques ont été ensablés avec lui et qu’il était passionné par l’ornithologie.
ou bien :
Chéops était fou au point de croire qu’il avait besoin de deux barques pour un voyage dont personne n’est revenu pour indiquer qu’il faut des barques pour s’y rendre.
Si on s’adresse à un scientifique il optera pour la première hypothèse et toute personne qui a du bon sens opterait pour la première hypothèse.
Avoir deux barques ne suffit pas, il faut aussi savoir diriger sa flotte en mer pour le retour et à l’époque comme aujourd’hui encore on se fiait aux étoiles des constellations pour se repérer.
Voilà donc un Marin qui a une Flotte de marins avec deux barques, une carte stellaire pour s’y retrouver en mer et le charisme d’accomplir des choses qui ont fait de lui une légende encore vivante, d’un homme qui a voulu nous montrer les capacités d’un être humain en une vie.

Vision astronomique :

Pour bien visualiser Argo Navis dans son entier, nous allons nous baser sur le seul catalogue d’étoiles réputé sérieux par les Astronomes modernes, l’Uranometria :

40-bayer-uranometria-1603

Le dessin de Bayer évoque une caravelle du 17e siècle plutôt que le navire antique de Jason, ce qui est anachronique bien évidemment.

Voici le dessin de cette constellation sur lequel la majorité des astronomes s’entendent lorsque les 3 parties sont rassemblées :

On peut la voir de droite à gauche ou de gauche à droite.

Voici l’astérisme de la Constellation Argo Navis superposé à la Constellation de la Barque Solaire :

Identification astronomique :

Le Navire Argo (en latin Argo Navis) était une énorme constellation bien que moins grande que celle d’Hydra.

Les Constellations qui lui sont limitrophes sont : Canis Major, Hydra, …

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Cette page fait partie d’un ensemble dont le travail de recherche consiste à décrypter les personnages du Zodiaque de Denderah, ce travail de recherche inclut un Zodiaque-Map cliquable, ainsi qu’une représentation fidèle en très grande taille du Zodiaque de Denderah.

Vous avez aussi la possibilité de commander un Poster de ce Zodiaque en couleurs d’une taille à partir de 80 cm sur 120 cm.

Si vous souhaitez découvrir l’analyse des 88 constellations, servez-vous de ce lien.

Vous pouvez lire aussi le travail de recherche qui sert d’introduction aux Constellations Égyptiennes à cette adresse :

Lien vers le travail de recherche