Constellation Sagitta ou la Flèche de Shed

Sur le Zodiaque, on peut voir que le Sagittaire tient un arc, prêt à tirer une flèche mais qu’aussi une de ces queues possède un dard de scorpion que l’on appelle aussi flèche :

Agrandissons-le :

La Flèche en Egypte Antique :

Les arcs et les flèches ont été présents dans la culture égyptienne depuis ses origines pré dynastiques. Le tir à l’arc était pratiqué tant pour la chasse que pour la guerre.
Les « Neuf arcs » symbolisent les ennemis traditionnels de l’Égypte.

Les flèches sont un symbole fort dans la symbolique égyptienne. Elles représentent la puissance et la vitesse. C’est un symbole de la puissance et de l’activité divine.

Quelques divinités Égyptiennes sont liées à l’archerie, comme nous l’avons vu, notamment avec la déesse Neith qui représente la Constellation Canis Major.
Neith est aussi démiurge érudite connaissant le sens et le pouvoir des mots, elle aurait créé le monde à l’aide de « sept paroles » ou de « sept flèches », elle est aussi la Déesse de la chasse et de la guerre.

Symbolique de la Flèche Égyptienne :

Le pharaon pendant la fête de l’Heb Sed célébrée traditionnellement à partir de la trentième année de règne d’un pharaon. Elle fait partie de la tradition pharaonique qui débuta avec les premières dynasties ( notamment sous Pépi Ier ) et perdurera au moins jusqu’à la XXIIe dynastie ). Il tire quatre flèches aux quatre points cardinaux pour légitimer encore une fois son pouvoir en montrant que sa puissance s’étend dans toutes les directions.

Flèche et Char :

Nous le savons, les Anciens Égyptiens chassaient et guerroyaient sur des chars conduit par des chevaux, ce char leur permettait de tirer de nombreuses flèches, sans qu’on puisse, les atteindre du fait de la vitesse des chevaux.

La Flèche astronomique :

Revenons à la Constellation Sagitta – La Flèche, on serait enclin à dire sans réfléchir, que la flèche que tire le Sagittaire est la Constellation Sagitta d’autant que le Sagittaire porte une partie du nom de la Flèche, et c’est normal, le Sagittaire est d’abord un Archer avant d’être un centaure, voici la représentation du sagittaire telle qu’elle fût dessinée par par Friedrich Christian Matthiae en 1816 sur base du catalogue d’étoiles d’Eratosthène :

Le Sagittaire désigne donc davantage un archer qu’un centaure armé d’un arc et d’une flèche, du moins pour Friedrich Christian Matthiae. Source

L’Astronomie indique que la Constellation de la Flèche se trouve environné par les Constellations de l’Aigle et d’Hercule.

Si on se reporte au Zodiaque de Denderah ou peu importe le planisphère céleste, on constate que la Flèche que tient le Sagittaire si elle était décochée atteindrait le Scorpion, ce qui l’éloignerait de la Constellation Aquila-Le Vautour de Nekbeth et de la constellation Delphinus-Dauphin, cette dernière faisant partie du corps du Capricorne, nous le verrons dans l’analyse qui lui est échue.

Ce n’est donc pas de la flèche du Sagittaire dont il s’agit.

Mais que sait on réellement à propos de la Flèche, si ce n’est que la traduction de ce mot, s’exprime en latin par Sagitta ou Telum, le Sagittaire lui, nous l’avons vu signifie l’Archer.

Selon Joseph Jérôme Le Français ( de Lalande ) de l’Académie des sciences dans son livre Astronomie volume 1, le Synonyme astronomique de Sagitta est Sagitta Herculea, en référence à la Flèche d’Hercule, mais l’Académicien rajoute que la Flèche se nomme aussi le Dard.

Histoire du Dard :

Le mot Dard s’écrit aussi Dart, mais cette orthographe est anglophone, mais peu importe, puisque le mot dart ou dard désigne tous les deux une flèche ou fléchette.

L’histoire des fléchettes date de plusieurs siècles, les historiens rapportent que les archers anglais , vainqueurs des français à la bataille d’Azincourt en 1415, s’exerçaient aux Darts. Des dessins de Léonard de Vinci (1452-1519 ) récemment découverts, nous montrent des fléchettes originales conçues par lui. A la cour des rois d’Angleterre, le jeu de Darts était l’un des passe-temps favoris des Tudors. En 1534, Anne Boleyn offrit à son mari Henri VIII un jeu de fléchettes finement ciselé par les maîtres espagnols de Biscaye.
Henri VIII d’Angleterre et Charles VI de France auraient été des amateurs de fléchettes.

Faut-il pour autant chercher son origine en Grande Bretagne. Il est quand même admis généralement que des archers anglais, ne pouvant s’entraîner en hiver, ont inventé un jeu d’adresse nouveau leur permettant de se maintenir en forme : ayant suspendu une cible en bois au mur d’une auberge, ils auraient eu l’idée de réduire la taille de leurs flèches afin de pouvoir les lancer à la main… les Darts ou Dards étaient nés…

On remarquera que la Cible du jeu de dards ressemble à un planisphère circulaire…

Le Dard du Scorpion :

Le métasoma ou queue du Scorpion est divisé en cinq segments, le dernier portant l’anus et le telson qui est la vésicule à venin terminée par un aiguillon.

Toutes les espèces de scorpions sont venimeuses et la quasi totalité des espèces utilisent des venins neurotoxiques.

Contrairement au dard de la Guêpe, qui n’est qu’une pointe reliée à son abdomen, on désigne aussi le dard du Scorpion, en rajoutant le terme « caudal », ce qui signifie : la queue du dard ou le dard en forme de queue, qui donna l’expression latine : « in cauda venenum » qui signifie : dans la queue le venin.

Flèche ou trait :

La sarbacane est connue depuis l’Antiquité comme une arme chez différents peuples du monde entier.

La sarbacane est un tube avec lequel on lance de petits projectiles ( traits ou fléchettes ou encore dards ) par la force du souffle :

Le lien entre la fléchette de la sarbacane et le dard du Scorpion est évident, puisque on enduisait la pointe de la fléchette du poison extrait du venin du scorpion entre autre.

Le Dard du Zodiaque :

C’est donc aussi un dard ou un trait qu’il faut chercher sur le Zodiaque Egyptien pour retrouver Sagitta.

Le Sagittaire en tant que Centaure sur le Zodiaque de Denderah, on observe que celui-ci possède deux queues, l’une baissée et l’autre levée, cette dernière ressemble à un dard de Scorpion :

Voici en plus net deux autres visions de la queue de Scorpion du Sagittaire, provenant notamment pour l’une d’elles du Temple d’Esna :

Si on observe bien le Dard du Sagittaire du Zodiaque de Denderah, on constate qu’il est formée de 4 petites boules complètes et au bout du dard qui lui aussi à la forme d’une boule « pointue » ».

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C’est exactement le nombre de 5 étoiles de la Constellation de la Flèche :

Selon certains Astronomes, la constellation Sagitta ne possède que 4 étoiles, dans ce cas, il suffit de retenir soit que la première « boule » qui débute à partir du postérieur du Sagittaire n’est pas une « boule » mais le commencement de la queue ou soit que le dard et sa pointe ne sont pas une « boule » à proprement dit.

Les Mésopotamiens représentaient aussi le Sagittaire avec une queue de Scorpion :

Les Babyloniens de Mésopotamie, eux n’ont jamais représenté le ciel sous une forme circulaire, ils se contentaient seulement de sculpter des indications sur des « stèles » informes comme ce Kudurru kassite ( -1125 à -1100 ) :

Si donc on considère que le dard à 4 ou 5 étoiles que forme la queue de scorpion du Sagittaire, est une flèche, soit celle-ci est décochée en direction de l’Aigle, soit elle l’indique comme une flèche signalétique, sa trajectoire désigne clairement le Vautour -Aquila nous avons déjà analysé cette Constellation Aquila-Le Vautour de Nekbeth.

Le Vautour et l’Aigle, au demeurant appartiennent à la même espèce, les Rapaces.

La Flèche et les Grecs :

Nous avons vu avec la Constellation Aquila-Le Vautour de Nekbeth. que l’Aigle représente pour les Greco-Romains, leur dieu Zeus-Jupiter, de fait, il est serait hérétique pour leur culture que l’Aigle soit visé, de fait, les astronomes du début du 17 ième Siècle, ont représenté Sagitta soit dans les mains de Antinoüs ou Ganymède qui donc protègerait son amant, soit la flèche au dessus de l’Aigle Zeus :

D’après les Grecs, ce dard-flèche ou cette flèche-dard est tirée en direction de l’Aigle empêchant ainsi le kidnapping ou l’enlèvement de Ganymède pour le sauver des serres du rapace.
Zeus voyant la scène, figeât à tout jamais la flèche qui restât dans le ciel, le Prince Ganymède finit sa vie auprès de Zeus qui en abusa sexuellement.

Mais d’autres Grecs disent que la flèche est une des flèches dont se servit Heraklès-Hercule-Somtous le Fils de Hérichef pour tuer le vautour qui dévorait le foie de Prométhée, dont voici une représentation réalisée par Gustave Moreau (1826-1898) :

( On remarque que le peintre Gustave Moreau représenta un vautour ( même deux vautours ) plutôt qu’un Aigle, ce qui est très particulier étant donné, que c’est Zeus qui punit Prométhée, et nous savons que c’est l’Aigle qui incarne le dieu des dieux grecs).

Voici néanmoins une représentation plus ancienne de la scène datant de -570, précisons que les historiens de l’art indiquent que c’est Atlas et non pas Héraklès que l’on y voit :

Zeus enchaîna Prométhée à un rocher qui avait dérobé le Feu aux Dieux pour le donner aux Hommes, il resta ainsi enchaîné pendant trente mille ans (!) Zeus plaça à ses côtés un vautour qui rongeait son foie, lequel toutes les nuits se reconstituait pour que le lendemain, le Vautour le lui dévore à nouveau.

Selon Eschyle, Zeus-Jupiter envoie l’aigle à Prométhée parce qu’il refuse de lui révéler qui le détrônera un jour.

Dans une autre version, Prométhée, que ses douleurs tenaient toujours éveillé, entendit la conversation des Parques et en fit part à Zeus qui craignant d’avoir un fils de la néréide Thétis ( elle ne doit pas être confondue avec Téthys, qui elle est une divinité marine primordiale ) qui ferait à son égard ce que lui même avait fait à Cronos-Saturne son père.

Zeus crut devoir marquer à Prométhée sa reconnaissance en brisant ses liens, ce n’est donc plus Héraklès qui le libéra dans cette version.

Une autre version dit qu’Hercule, chargé par Eurysthée d’aller cueillir des pommes au Jardin des Hespérides gardé par le dragon céleste, se trompa de chemin et arriva au Caucase.
Là il trouva Prométhée enchaîné qui lui indiqua sa route.
Hercule après la conquête des pommes, revint trouver Prométhée et le délivra de ses chaînes en reconnaissance du service qu’il lui avait rendu, c’est ainsi que le Vautour fut tué.

Les premières allusions à ce mythe apparaissent seulement aux XV et XVI siècles ( Calderón écrit en 1669 « La Estatua de Prometeo »).

Le Mythe de Prométhée indique aussi que le Centaure Chiron « fatigué de la vie » c’est à dire de son immortalité, la légua à Prométhée qui devint ainsi l’égal des dieux.

D’autre sources grecques, indiquent que c’est tout simplement la Flèche de Cupidon qui est représentée dans le ciel :

Nous l’avons vu Eros-Cupidon fût inspiré par le personnage du Mythe de Ganymède et celui de Antinoüs des Romains.

Zeus incarnation du mâle :

Les Grecs n’hésitèrent donc pas à faire du Dieu des Dieux, un bisexuel pédophile, mais pourquoi ?

C’est simple, Zeus incarne le Patriarche, le Patriarcat, c’est-à-dire une société fondée par les hommes pour les hommes, la femme n’est pour les Grecs, de manière très raccourcie sauf exceptions, qu’un ventre, d’où devait naître exclusivement des hommes, qui devaient avoir un destin de héros.

Dans l’astrologie, les personnes nées sous le Signe du Sagittaire sauf exceptions lorsque ce sont des hommes, assument leur homosexualité masculine. Que ce soit en négatif ou en positif, qu’il soit femme ou homme, le Sagittaire entretient en général une relation forte avec son père, avec l’Homme.

Il n’est donc pas étonnant que lorsque Zeus fût converti en dieu des Catholiques, ils le nommèrent « le Père », « Au nom du Père », Michel Angelo, le Peintre né sous le Signe des Poissons ( ce Signe est, avec le Sagittaire, aussi régi par Zeus-Jupiter selon l’astrologie ) a bien peint sur la voûte de la Chapelle Sixtine une représentation de Zeus-Jupiter entouré de jeunes enfants mâles :

Le voici en compagnie de Héra, on observe sur cette peinture que Jupiter/Zeus touche la cuisse de Héra, il faut savoir qu’en astrologie médicale la cuisse avec le foie désignent le Sagittaire :

N’oublions pas que la religion Chrétienne a pu perdurer que parce que les Romains l’ont bien voulu, notamment par le biais de l’empereur Constantin, celui-ci s’est surement dit : « Qu’importe comme on nomme le dieu des dieux, pourvu que ce soit lui qu’on adore », c’est ainsi que Zeus-Jupiter passa du statut du « dieu des dieux » à dieu unique.

D’ailleurs, pour refermer ce chapitre sur Zeus-Jupiter-Dieu, ne dit-on pas « Religion Catholico-Romaine », c’est bien la démonstration que les Greco-Romains ont eu une influence considérable dans la création de la Bible, dont le Nouveau Testament fût rédigé sous le Concile de Nicée en 325 ?!

Influence Chrétienne dans l’Astronomie :

Le ciel astronomique fût, pendant un temps, vers le XVII ième Siècle, peuplé des personnages de la Bible, Sagitta fût représenté sous l’aspect de Saint Matthieu par Julius Schiller dans son Coelum Stellatum Christianum, daté de 1627.

 

Matthieu, ou Matthieu-Lévi ou saint Matthieu (Grec Matthaios, transcrit de l’Hébreu mattai, mattay, abréviation de mattithyahû, mattith = don et Yâhû = Yavhé), l’un des douze apôtres cités par les Évangiles. Dans la tradition chrétienne, il est souvent symbolisé par un homme (souvent ailé) parce que son évangile commence par la généalogie du Christ.

Né en Galilée, de son nom Lévi, il était publicain (percepteur des impôts) à Capharnaüm ( comme quoi, la Religion est aussi une affaire de sous…).

Dans l’Évangile selon Matthieu : « Jésus vit en passant, un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu. Il lui dit : Suis-moi ! Et, se levant, il le suivit.» Matthieu 9.9.

Selon Molière dans sa pièce « L’Avare ou l’École du mensonge de Molière » (1668), un de ces personnages nommé La Flèche utilise pour désigner l’usurier un terme familier et injurieux « fesse-mathieux » qui renvoie au métier de St Matthieu avant sa conversion : celui de collecteur d’impôts pour le compte de l’occupant romain.

On peut dire aussi que Saint Matthieu est souvent représenté avec des Ailes, bien que le Vatican déconseille qu’on le prenne pour un ange.

Vision astronomique  :

Nous l’avons vu la Constellation Sagitta est en fait la queue de Scorpion du Sagittaire que les Égyptiens nommaient Shed ou Ched.

Shed chassant

Le dieu Shed ou Ched « le sauveur » est généralement représenté sous la forme d’un jeune-homme princier portant la mèche de l’enfance et l’uraeus royal, parfois il est représenté nu, mais le plus souvent il est vêtu d’un pagne plus long derrière que devant.

Il a aussi un arc et des flèches pour combattre les esprits malins et dominer les animaux dangereux comme le scorpion, le serpent et le crocodile ; il peut aussi apparaître debout sur un char tiré par des chevaux. »

C’est étrangement sous le règne d’Akhénaton, période supposée monothéiste qu’apparut pour la première fois cette divinité, malgré les interdictions de pharaon à vénérer toute autre forme de dieu que Aton, d’après deux stèles retrouvées dans une maison dans la ville oubliée d’Akhet-Aton en Moyenne-Egypte. Les égyptiens vénéraient ce dieu pour qu’il les protège contres les morsures de serpents et les piqures de scorpions.

A l’origine, il est une représentation du Pharaon détruisant le démon symbolisé par un animal nuisible. De Pharaon chassant le mal, il devient Shed le sauveur et son corps se lie aux chevaux de son attelage. »

On pensait jusqu’ici que la désignation par un personnage de telle ou telle constellation, était arbitraire, c’est à dire que les Astronomes nous imposeraient un imaginaire auquel nous devons nous fier, sans objections.

Mais selon certains excellents clichés pris par des observatoires ( Pérou, Mexique, …) où le ciel est encore relativement pur, protégé contre la pollution lumineuse, un ciel pur comme celui que l’on devait observer à l’époque de l’Égypte Antique, on constate que nous sommes loin de l’imagination telle que la conçoive, les rationalistes.

En effet, sur un de ces clichés, on devine bien la forme du Sagittaire, on observe les pattes qui galopent à fière allure et le buste d’un homme tenant un arc dont on suppose qu’une flèche va en être décoché :

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De deux choses l’une, soit les Anciens Égyptiens se sont basés sur le ciel astronomique pour en tirer les divinités qu’ils « adoraient » et donc, nous ont transmis les fondements de l’Astronomie tant visuellement que via leur mythologie. Soit, les Anciens Égyptiens on attendu les Grecs pour s’intéresser à l’astronomie, mais dans ce cas, n’oublions pas que Ched date du Nouvel Empire, période où aucun contact n’est établi entre l’Ancienne Égypte et la Grèce…

Bref, nous avons peut être tort de percevoir les Anciens Égyptiens comme des êtres superstitieux, adorateurs, idolâtres, certes au fil du temps, l’astronomie égyptienne a subi des adaptations, on y a rajouté des personnages, des relations, des scenarii, mais les fondements de l’Ancienne Égypte sont eux, issus directement de l’Astronomie.

Dans l’Uranometria de Bayer, la Bible des Astronomes Modernes, la page de Sagitta nous montre une flèche en acier qui si elle devait être lancée d’un arc n’irait pas bien loin du fait de son poids et de sa courte longueur ou alors il s’agit d’une flèche d’arbalète du latin arcuballista ( rien à voir avec le mot sagitta ) qui est une arme de trait, constituée d’un arc lançant des projectiles appelés « carreaux ».

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Voici les 4 représentations officielles les plus courantes de la Constellation Sagitta observées par les astronomes :

Il suffit de superposer un des dessins de la Constellation Sagitta sur la Constellation Le dard de Ched pour pouvoir l’identifier :

 

 

Identification astronomique :

La Flèche est la troisième plus petite constellation du ciel. Elle est l’une des 48 constellations répertoriées par Ptolémée, même si elle était alors beaucoup plus petite (environ 4 degrés carrés).

Avant que la Constellation de la Flèche ne soit adoptée par tous sous le nom de Sagitta, ont la nommaient Telum notamment par les astronomes Cornelius Gemma (1535–1578) et Albrecht Durer, Telum se traduit du latin par : arme de jet, trait, javelot :

Les Constellations limitrophes sont : Aquila-Le Vautour de Nekbeth, Hercules-Somtous le Fils de Hérichef, le Capricorne, …

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Cette page fait partie d’un ensemble dont le travail de recherche consiste à décrypter les personnages du Zodiaque de Denderah, ce travail de recherche inclut un Zodiaque-Map cliquable, ainsi qu’une représentation fidèle en très grande taille du Zodiaque de Denderah.

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Vous pouvez lire aussi le travail de recherche qui sert d’introduction aux Constellations Égyptiennes à cette adresse :

Lien vers le travail de recherche

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